4.Formatage du texte

Cette section décrit les différentes options disponibles pour formater le texte dans une page WWW.

4.1 Entêtes (Headers)

Le formatage d'une page commence généralement par le choix et l'usage d'entêtes prédéterminées qui s'échelonnent de H1 à H6 (niveaux). La commande H1 est la plus grosse disponible et la H6 est la plus petite. Les commandes Hx comprennent un choix de taille, le caractère gras et un retour de paragraphe.

<H1> suivi de l'entête et de </H1> donne:

Exemple de header de niveau 1

<H2> suivi de l'entête et de </H2> donne:

Exemple de header de niveau 2

<H3> suivi de l'entête et de </H3> donne:

Exemple de header de niveau 3

<H4> suivi de l'entête et de </H4> donne:

Exemple de header de niveau 4

<H5> suivi de l'entête et de </H5> donne:
Exemple de header de niveau 5
<H6> suivi de l'entête et de </H6> donne:
Exemple de header de niveau 6
Il n'y a pas de niveau inférieur à H6

Il n'est pas nécessaire d'ajouter les commandes <P> ou <BR> à la fin des lignes de H1 à H6 puisque celles-ci sont implicites.

4.2 Autres commandes

<center> suivi de quelquechose de centré suivi de </center> donne:

Quelquechose de centré

<P> donne un changement de paragraphe

<br> donne un simple changement de ligne

Notez ici que les commandes <P> et <BR> n'ont pas à être fermées. Vous pouvez utiliser plusieurs commandes <BR> ou <P> répétitivement pour augmenter l'espacement.

<b></b>donne un texte en gras: texte en gras

<strong></strong>donne un texte en gras également: texte en gras

<EM></EM> donne un texte en italique: texte en italique

<I></I> donne également un texte en italique: texte en italique

<CITE></CITE>donne aussi un texte en italique: texte en italique

<TT></TT>donne un texte formaté avec une fonte à espacement constant (teletype): texte formaté avec une police à espacement constant

note: Les majuscules et les minuscules peuvent être utilisées indifféremment pour les annotations.


Texte préformaté

Les annotations <pre></pre> obligent le navigateur à afficher un texte préformaté. Le navigateur respecte alors les fins de ligne (retours de chariot). Voici un exemple de texte préformaté:



Résultats du vote dans la circonscription 



Noms              votes obtenus        %

________________________________________________

Candidat 1:         670 votes         59

Candidat 2:         341 votes         30

Candidat 3:         123 votes         11

________________________________________________

Total des votes:   1134 votes         100




La commande <CODE></CODE> permet d'afficher du texte provenant de lignes de codes en programmation. C'est un formatage similaire à la commande TT. Les retours de chariot ne sont pas respectés contrairement à la commande <PRE>. Voici un exemple:

if dPorifice[i] = b then begin Pt :=2 * dPorifice[i] / Ro / NO[i] Qorifice[i] :=NP[i] * 4 * 0.7 * Ao * XpwrY(Pt, 0,5); end

La commande <VAR></VAR> permet d'attribuer l'annotation variable à une donnée. L'élément annoté s'affiche en italique comme l'exemple qui suit: variable


Augmentation ou réduction de la taille des caractères

<FONT SIZE="+2"></FONT SIZE="+2"> donne un accroissement de la grosseur affichée du texte de 2 unités:
plus gros de 2 unités

<FONT SIZE="+4"></FONT SIZE="+4"> donne un accroissement de la grosseur affichée du texte de 4 unités:
plus gros de 4 unités

<FONT SIZE="-2"></FONT SIZE="-2"> donne une réduction de la grosseur affichée du texte de 2 unités:
plus petit de 2 unités

Les valeurs autorisées s'échellonnent entre 1 et 7. Prenez note que Netscape reconnaît aussi les commandes écrites sans guillemets comme <FONT SIZE=+1>. Nous recommandons toutefois que vous respectiez à la lettre les codes HTML reconnus. Vous pouvez aussi utiliser commande abbréviée </FONT> pour clore la commande <FONT SIZE>. Il est important de souligner ici que l'usage de cette commande n'influence pas la taille des H1 à H6. Ainsi, augmenter la taille du texte peut entraîner un dépassement de la taille d'une entête, ce qui n'est pas souhaitable.


BLOCKQUOTE

La commande <BLOCKQUOTE></BLOCKQUOTE> permet d'emprisonner un paragraphe telle une citation en alinéa comme dans l'exemple ci-dessous:
Ce texte a été analysé par plusieurs auteurs dont Messieurs DeLaRoche, Dupuis et Dumont. Ils en sont tous venus à la conclusion que le grand mérite réside dans la traduction parfaite d'un texte déjà publié par un australien du nom de McIntyre.


La commande <STRIKE></STRIKE> permet de rayer un texte comme dans l'exemple suivant: TEXTE RAYÉ

La commande <SUB></SUB> permet d'utiliser les indices dans des formules comme dans l'exemple qui suit: H2O.

La commande <SUP></SUP> permet d'utiliser les exposants dans des formules comme comme dans l'exemple qui suit: E=mc2.

Une autre commande intéressante permet de faire clignoter du texte afin d'attirer l'attention de l'usager. La commande est: <BLINK>IMPORTANT</BLINK> et donne: IMPORTANT. Cette commande ne fonctionne pas sur une image.


Caractères spéciaux dans HTML

Certains caractères ont une signification spécifique dans HTML. Pour les utiliser comme tels dans une page, il faut utiliser les commandes alternatives pour les afficher correctement à l'écran. Ces commandes sont:
&lt; pour: <
&gt; pour: >
&amp; pour: &
&quot; pour: "

À PROPOS DES ACCENTS...


L'utilisation des caractères accentués sur le WWW pose un certain nombre de problèmes car il y a plusieurs façons de traiter les caractères diacritiques.

On peut en effet utiliser une des deux méthodes suivantes:

Les caractères référencés

Avec cette méthode, on utilise seulement le jeu de caractères US-ASCII standard.

Ce dernier ne contient que 127 caractères (non-accentués) et n'utilise que sept bits sur les huit que contient un octet (l'unité fondamentale permettant de représenter un caractère latin sur les ordinateurs). Cette méthode a l'avantage d'être passepartout puisque:

  1. Certains systèmes informatiques filtrent le huitième bit lorsqu'ils échangent du courrier avec d'autres systèmes informatiques. Aussi, l'envoi, par courrier électronique, d'un document HTML utilisant un jeu de caractères 8 bits n'est pas assuré d'être réalisé avec succès. Par contre, la norme HTTP (utilisée sur le WEB) prescrit des échanges utilisant 8 bits. L'utilisation d'un jeu de caractères contenant 256 entités est donc possible pour les communications sur le WWW.
  2. Les jeux de caractères dits "étendus" ou 8-bits ne sont pas les mêmes d'un système informatique à un autre. Aussi, la seule façon d'assurer l'intégrité d'un document HTML, quelle que soit la plateforme utilisée, est de se limiter au jeu de caractères US-ASCII (7 bits).
Le désavantage de la méthode des caractères référencés est que la composition et la consultation des sources HTML de votre document devient beaucoup plus fastidieuse (le document se trouve «enlaidi» d'une série de codes inintelligibles). Par exemple, le caractère é est encodé avec la séquence de caractères suivante: &eacute;.

Voici un fichier HTML utilisant les caractères référencés.

En d'autres mots, si le travail de composition d'un document HTML doit être effectué sur des plateformes utilisant des encodages différents, la seule façon d'assurer l'intégrité du document lorsque celui-ci est échangé consiste à utiliser les caractères référencés.

Cette situation est appelée à évoluer car l'interopérabilité entre les systèmes devient de plus en plus important.

Le jeu de caractères ISO Latin-1 (ISO-8859-1)

Cette méthode est, de bien des façons, plus élégante que la première. Elle suppose cependant l'utilisation, pour la composition des pages HTML, d'une plateforme informatique qui utilise le jeu de caractères ISO Latin-1.

Le jeu de caractères ISO Latin-1 est constitué de 256 caractères permettant d'accommoder toutes les langues latines occidentales. Comme son nom l'indique, il est l'objet d'une norme ISO reconnue sur l'Internet pour l'encodage des caractères diacritiques.

La plupart des systèmes UNIX récents ainsi que les plateformes MS-Windows (3.11, 95, NT) peuvent être configurés pour utiliser les jeux ISO Latins. Par contre, l'utilisation des plateformes Macintosh, MS-DOS ou OS/2 peut poser des problèmes. En effet, les manufacturiers de ces systèmes ont adoptés des encodages différents pour représenter les caractères diacritiques. Ainsi, le é est representé par la valeur numérique 130 dans la page de code multilingue (850) sur DOS et OS/2, par la valeur 142 sur Macintosh et par la valeur 233 en ISO Latin-1.

Il va sans dire que si le logiciel de navigation WWW ne connaît pas le jeu de caractère utilisé, le résultat risque d'être très décevant sinon illisible. En fait, la norme HTTP qui défini le protocole d'échange de données sur le WEB prescrit le jeu de caracères ISO Latin-1 et les logiciels de navigation ne doivent pas assumer autre chose.

Autrement dit, si vous décidez d'utilisez le jeu de caractères ISO Latin-1 (8 bits), la consultation du code source (HTML) de votre document devra toujours se faire avec un éditeur qui utilise lui aussi ce jeu de caractères.

Exemples des résultats obtenus avec différents encodages

Pour illustrer la différence entre les jeux de caractères et les techniques de représentation des caractères diacritiques, la liste qui suit contient des références à des fichiers sources en HTML utilisant différents encodages:

Si vous demandez à votre navigateur de vous afficher le contenu de ces documents, seuls les deux premiers apparaîtront "intacts". Par contre, si vous examinez la source de ces documents avec votre navigateur (view source sur Netscape), alors le premier document et celui qui utilise l'encodage natif de votre système d'exploitation apparaîtront "intacts". Essayez le!

En résumé

En tant que francophones, nous devrions encourager et promouvoir l'utilisation d'une norme et d'une technologie qui permet d'exprimer toutes les subtilités de l'orthographe français sans recourir à des artifices lourds, complexes et inesthétiques.

De ce point de vue, l'utilisation de caractères encodés en US-ASCII nous apparaît comme un pis-aller tout à fait insatisfaisant.

Le jeu de caractères ISO Latin est déjà reconnu sur l'Internet et dans la communauté informatique internationale. De plus, il n'est pas rattaché à un manufacturier d'ordinateurs ou de logiciels et il permet l'expression de toutes les langues latines occidentales.

Nous encourageons tous les utilisateurs et concepteurs francophones à utiliser cette norme lorsque c'est possible. Il faut également encourager les fabricants de logiciels d'exploitation, de traitement de textes, de mise en page, d'édition et de traitement de courrier électronique à faire de même.

La tâche de décodage et de conversion doit être laissée aux ordinateurs, les humains ont des choses plus intéressantes à faire.

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